2015 en révision


Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2015 de ce blog.

En voici un extrait :

Un tramway de San Francisco peut contenir 60 personnes. Ce blog a été visité 1 700 fois en 2015. S’il était un de ces tramways, il aurait dû faire à peu près 28 voyages pour transporter tout le monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

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Recencement des oiseaux d’eau hivernants


Chaque année, entre octobre et mars, les 9 réserves d’oiseaux d’eau d’importance nationale de Suisse, dont les Grangettes situées à l’extrémité est du lac Léman, sont prospectées par secteur par des petits groupes d’ornithologues. Leur mission : compter tous les individus de chaque espèce d’oiseau d’eau hivernant. Le but étant de contribuer au suivi des populations qui est effectué dans toute l’Europe depuis 1967 déjà (cliquer ici pour plus de détails).

Hier, j’ai eu l’occasion de me joindre à l’un de ces petits groupes afin de rafraîchir mes connaissances en ornithologie. L’expérience fut fort agréable, le temps étant au beau fixe, contrairement à ce qu’avait annoncé la météo quelques jours auparavant. Voici ci-dessous quelques images de nos observations réalisées sur le lac Léman, dans la région de Vevey :

Les Alpes à la lumière du petit matin:
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Un couple de canards des Bahamas, échappé de captivé et observé depuis quelques temps déjà au bord de notre lac:
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Couple de cygne tuberculé et subadulte:

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Parmi les nombreuses mouette rieuses, dont certaines commencent déjà à présenter leur masque nuptial noir, se trouvaient quelques goélands leucophées – bien plus grands – mais aussi un nombre respectable de goélands cendrés. Ces derniers présentent à peu près la même taille que la mouette rieuse, mais s’en distinguent par leur bec jaunâtre et leur tête striée de gris. Il semble également qu’ils fassent souvent bande à part, s’installant chacun sur un poteau, un peu à l’écart des mouettes.

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Les fuligules morillons, dont le mâle est reconnaissable à sa huppe et à son plumage contrasté noir et blanc, étaient également très nombreux:

IMG_6157Les femelles, très différentes des mâles, présentent une coloration brun-roux.

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IMG_6166Une autre observation amusante: une femelle de canard carolin. Si le mâle de cette espèce orginaire d’Amérique du nord ne peut être confondu grâce à ses couleurs impressionnantes. La femelle par contre est plus difficile à différencier de celle d’un autre canard allogène tout aussi flamboyant: le canard mandarin. Elle s’en distingue toutefois par des taches pâles plus petites sur les flancs, mais surtout par l’absence de « virgule » blanche à l’arrière de l’oeil (source: bulletin no 141 du Cercle de sciences naturelles de Vevey-Montreux, janvier 2015, p.10).

Vers la fin, nous avons également eu la chance de croiser à deux reprises le martin-pêcheur et de pouvoir le photographier, tant bien que mal:
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Difficile à observer sur la photo, mais bien visible sur le moment à la longue vue, la mandibule inférieure du bec de cet individu, entièrement noire, nous indique qu’il s’agit d’un mâle – celle de la femelle étant fortement teintée de orange.

Parmi les autres espèces qui n’ont pas pu être photographiées, signalons des grèbes castagneux, des canards milouin, quelques canards chipeau, des bergeronnettes grises et des ruisseaux et un cincle plongeur.

Si l’observation de la bergeronnette des ruisseaux et du cincle sur le lac peut paraître étonnante à première vue – ces oiseaux étant connus pour nicher au bord des rivières plus haut en altitude – il faut savoir que, durant l’hiver, ceux-ci descendent vers les embouchures à la recherche de conditions plus clémentes. Il n’est donc pas rare d’en observer au bord du lac à cette période de l’année.

Voilà pour cette jolie matinée ornithologique et, pour les intéressés, une dernière sortie est prévue le 15 mars prochain. Renseignements sur le site de la Fondation des Grangettes.

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Les oiseaux les plus communs d’Europe seraient-ils en danger ?


Selon les chercheurs, 421 millions d’oiseaux, soit 20 % de la population totale, ont disparu d’Europe ces 30 dernières années. Quels oiseaux sont-ils concernés par le phénomène ?

Étonnamment, ce ne seraient pas les plus rares, qui au contraire montrent une augmentation globale de leurs effectifs. En fait, ce sont les espèces les plus communes qui semblent les plus concernées.

Parmi 36 espèces communes étudiées, 61 % des moineaux (oui, ceux qu’on a tellement l’habitude de croiser partout qu’ils nous semblent banals) auraient déjà disparu !

Moineau domestique (Passer domesticus)

Cet état de fait incroyable semble dû au fait que, si des programmes de préservation des oiseaux rares ont été mis en place durant ces dernières décennies et semblent porter leurs fruits (une bonne nouvelle soit dit en passant), les espèces communes ont été plutôt négligées… Et cela malgré leur importance écologique et les nombreux services qu’elles rendent à l’homme. Elles savent en effet se rendre utiles, par exemple en s’attaquant aux organismes nuisibles pour les cultures, en éliminant les carcasses d’animaux morts ou en disséminant les graines des plantes.

Comme souvent, ce déclin est à mettre en lien direct avec les activités humaines. Ces oiseaux paient en effet un lourd tribut à l’utilisation de produits chimiques et à d’autres méthodes de l’agriculture intensive, disparition des habitats, par exemple suite à la coupe de haies et au bétonnage des zones rurales et périurbaines.

Les experts recommandent donc que les programmes d’amélioration de l’environnement ne soient plus restreints aux seules aires protégées, mais conçus à plus large échelle, notamment au travers de la mise en place de nouveaux schémas agricoles et de zones vertes en milieu urbain.

Source: http://www.futura-sciences.com

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L’oiselet a quitté sa branche (Jaques-Dalcroze)


« L’oiselet a quitté sa branche
Et voltige par le monde
L’oiselet a quitté sa branche
Et regrette le nid désert

Il pleure, il pleure
Sa belle Alpe blanche
Et son sapin vert

MesangeL’oiselet a couru le monde
Visité la terre entière
L’oiselet a couru le monde
Et regrette le nid désert

Il pleure, il pleure
Sa belle Alpe blanche
Et son sapin vert

Et lassé de la terre entière
L’oiseau, l’aile fatiguée
Et lassé de la terre entière
Vient mourir dans son nid désert

Qu’il meure, qu’il meure
Près de l’Alpe blanche
Et du sapin vert »

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Migros retire préventivement les produits phytosanitaires soupçonnés de concourir à la surmortalité des abeilles


Alors que l’Union européenne envisage sérieusement d’interdire les insecticides susceptibles d’être responsables de la surmortalité des abeilles, les néonicotinoïdes, et que la Confédération suisse ne s’est pas encore prononcée sur la question, la coopérative suisse Migros a décidé de prendre de l’avance en retirant de ses enseignes l’insecticide Actara G et les autres produits phytosanitaires potentiellement incriminés. Mettant ainsi en œuvre le principe de précaution, elle propose à ses clients des produits alternatifs plus naturels permettant de se préserver des insectes nuisibles, tout en contribuant à la survie des abeilles.

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Source: Darkmadore (wikimedia Commons)

A côté des néonicotinoïdes, les abeilles doivent faire face à d’autres menaces : le varroa, un acarien parasite, ainsi que des bactéries et des champignons. Et cela sans compter sur l’arrivée programmée d’un nouveau prédateur vorace : le frelon asiatique. Nos excès dans l’utilisation de produits phytosanitaires toujours plus agressifs affaiblissent ces insectes et les rendent encore plus sensibles aux maladies. Ils contribuent ainsi à leur disparition.

Les conséquences sur les abeilles sont déjà catastrophiques : si l’année dernière la moitié des colonies de Suisse ont péri, les abeilles ont déjà disparu d’une région de Chine où des centaines d’ouvriers doivent polliniser les fleurs des poiriers à la main.

La décision prise parx Migros devrait donc absolument être suivie par les autres fournisseurs de produits phytosanitaires, ainsi que par les gouvernements afin que les abeilles puissent continuer à bourdonner autour de nos fleurs et à les polliniser.

Source : Petermann Ch., 4.3.2013: Un geste en faveur des abeilles in Migros Magazine
n°10, p. 39.

Pour aller plus loin :

http://controverses.sciences-po.fr/archive/pesticides/index.html

http://www.sciences-et-democratie.net/dossiers-et-debats/abeilles-et-pesticides

http://www.consoglobe.com/colonie-abeilles-pesticides-effondrement-cg

Et le film à voir sur ce sujet : L’étrange silence des abeilles de Vincent Tardieu, 2007.

A signer :

http://www.change.org/abeilles

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2012 in review


Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2012 de ce blog.

En voici un extrait :

Le nouveau Boeing 787 Dreamliner peut emmener 250 passagers. Ce blog a été vu 1 100 fois en 2012. S’il était un Dreamliner, il faudrait environ 4 voyages pour déplacer autant de monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

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Sacrifier les derniers cours d’eau naturels de Suisse pour permettre le tournant énergétique : la fausse bonne idée du Conseil fédéral


Les nombreux barrages hydroélectriques présents sur les rivières suisses tendent non seulement à péjorer nos paysages fluviaux, mais constituent également une menace indéniable pour les poissons migrateurs qui les peuplent. En effet, malgré les nombreux efforts mis en œuvre par les exploitants des centrales hydrauliques (passes à poissons, cours d’eau de contournement, etc.), ces ouvrages constituent encore souvent des obstacles infranchissables pour les poissons qui remontent le cours des rivières pour se reproduire. Le régime d’éclusée, du aux changements brusques de débit d’eau entre les périodes d’activité et d’inactivité des centrales, fait également de nombreuses victimes. Après la crue artificielle créée par le turbinage de grandes quantités d’eau pour la production d’électricité, la rivière présente souvent des débits d’eau bien trop insuffisants et les jeunes poissons se retrouvant piégés dans des gouilles créées près des rives finissent par mourir asphyxiés une fois que le peu d’eau qu’elles contiennent  s’est évaporé.

Image
Barrage de la Grande Dixence (VS, 2007)

Malgré les effets négatifs connus de l’exploitation hydraulique sur le plan écologique, le Conseil fédéral, dans sa stratégie de sortie du nucléaire, prévoit d’exploiter les derniers potentiels des cours d’eau de notre pays. Ce type de production d’énergie est pourtant déjà exploité à plus de 90 % de son potentiel avec plus de 1400 prises d’eau parsemées sur le cours de nos rivières.

Selon l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), la production actuelle de 60 TWh/an pourrait être augmentée de 3.2 TWh. Les chiffres avancés par les associations écologiques du pays tempèrent pourtant ce pronostique. Selon eux, cette augmentation pourrait être au maximum de 1 à 1,5 TWh. Et cela, sans compter les diminutions à venir avec la mise aux normes des débits résiduels. Mais quel que soit les chiffres retenus, le potentiel restant de la production hydroélectrique paraît bien faible par rapport à celui de l’énergie solaire : 15,6 TWh d’ici 2035, soit plus de 4 fois plus ! Le potentiel d’économie d’une stratégie efficace en matière d’efficacité énergétique est encore plus impressionnant : 19 TWh réalisables au même horizon que pour le photovoltaïque.

En résumé, alors que l’optimisation à outrance de l’exploitation hydroélectrique produirait au grand maximum 5 % d’augmentation de la production d’électricité par ce médium (selon les chiffres de l’OFEN), la combinaison des potentiels photovoltaïque et de l’efficacité énergétique permettrait non seulement d’augmenter cette production de 26 %, mais également d’économiser l’équivalent de plus de 30 % de la production hydroélectrique actuelle. Le bilan semble donc pencher de manière indubitable en faveur de la deuxième solution proposée par les associations écologiques.

Mais alors pourquoi le Conseil fédéral prévoit-il d’exploiter nos rivières jusqu’à la dernière goutte pour en tirer un si faible bénéfice énergétique au lieu d’exploiter les surfaces déjà construites (toits des bâtiments, etc.) afin de produire l’électricité nécessaire à l’aide du photovoltaïque et de mettre en œuvre une véritable stratégie en matière d’efficacité énergétique ?

Nicolas Gattlen, journaliste à Kaisten, met en avant les intérêts économiques des compagnies d’électricité et des cantons de montagnes qui encaissent de grandes sommes d’argent en exploitant l’énergie hydraulique. La question se pose alors : notre gouvernement est-il à ce point influencé par les lobbies de l’électricité qu’il est prêt à sacrifier nos derniers cours d’eau naturels sur l’autel de l’économie ?

Crédit photo: webmasternic7918 (http://www.flickr.com/photos/webmasternic7918/5809165275/in/photostream/)

Source : Dossier «  Nouveaux projets énergétiques : menace sur nos derniers cours d’eau naturels », Pro Natura magazine, 05, octobre 2012. Auteurs des articles consultés : Michael Casanova, Susanna Meyer, Nicolas Gattlen.

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L’exigeante cistude d’Europe (Emys orbicularis)


Seule tortue indigène de Suisse, elle fait partie des animaux les plus menacés de notre faune, mais, avec ses grandes exigences écologiques, elle est aussi considérée comme l’espèce animale la plus représentative des zones humides. Malgré sa vaste répartition au niveau mondial (du nord de l’Afrique au Moyen-Orient, en passant par l’Europe), elle n’est présente que dans les régions les plus basses de notre pays, soit sur le Plateau et au Tessin. Incapable de se reproduire au-dessus de 500 m, sa répartition naturelle est en effet limitée par l’altitude. En prime, elle ne se reproduit de loin pas dans tous les endroits où elle est présente. En effet, seules trois populations présentant une reproduction active sont connues en Suisse. Elles sont situées dans les cantons de Thurgovie, d’Argovie et de Genève. Ce dernier présente d’ailleurs une densité élevée de 64 animaux/ha, représentant plusieurs centaines d’individus répartis dans les milieux propices du canton.


Comment expliquer que si peu de populations réussissent à se reproduire dans notre pays?

 
Ce déficit de reproduction pourrait être du aux exigences élevées de l’espèce en matière d’habitats et de lieux de ponte. Si les adultes sont liés aux plans d’eau stagnante dotés d’une végétation aquatique abondante et se réchauffant rapidement, leur reproduction nécessite impérativement la présence, à proximité des plans d’eau, de milieux ouverts thermophiles à l’abri des inondations, comme des butes et des talus séchards, et assez meubles pour être creusés. La femelle y dépose en effet ses œufs dans un trou creusé à environ dix centimètres de profondeur à l’aide de ses pattes postérieures. La revitalisation et la mise en réseau de ces habitats sont donc essentielles pour assurer la survie à long terme de la cistude d’Europe.

 
Crédit photo: Xavier de Jauréguiberry (http://www.flickr.com/photos/25831000@N08/7296400130/)

Sources:
http://www.karch.ch/
MEYER A., ZUMBACH S., SCHMIDT B., MONNEY J.-C., 2009 : Les Amphibiens et les reptiles de Suisse, éd. Haupt, Berne, 336 pp.

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Amazonie en danger


L’Amazonie menacée par l’action humaine

Vue aérienne de la forêt amazonienne

En faisant un peu de rangement dans mes papiers hier soir, je suis tombée sur la brochure de l’exposition Amazônia qui avait eu lieu à Lausanne en 2006. En la relisant, j’ai eu envie de vous parler de l’Amazonie.

Il s’agit de la plus grande étendue de forêt tropicale encore d’un seul tenant dans le monde. Sa taille dépassant celle de l’Europe, cela permet de se faire une idée de l’immensité qu’elle représente (environ 5 % de la superficie terrestre du globe).

Situation de l'Amazonie

Elle comprend une biodiversité incroyable, avec environ 50’000 espèces de plantes, dont 5’000 d’arbres, 311 espèces de mammifères (7 % du total mondial) et environ 1’000 espèces d’oiseaux (11 %) et un nombre infini d’insectes (estimation : 240’000 espèces, dont 60’000 déjà connues).

L’Amazonie comprend également une grande proportion d’espèces endémiques. Par exemple, 2/3 des espèces de lézards du monde n’existent que dans cette région du monde.

Le jaguar, roi de l'Amazonie

En prime, cette forêt encore en grande partie intacte participe à la régulation du climat terrestre, à la fois par le stockage de dioxyde de carbone et par l’humidité qu’elle relâche dans l’atmosphère par évapotranspiration.

Malheureusement, cette incroyable biodiversité est menacée par l’action humaine. En particulier par le déboisement progressif de la forêt pour le bois et l’agriculture. Le déboisement commence avec l’ouverture de routes dans la forêt par les marchands de bois qui l’extraient illégalement. Lorsque les arbres nobles sont prélevés, la forêt perd sa valeur marchande et le reste des arbres est abattu pour faire place aux pâturages.

Le principal front de déboisement est visible (en vert foncé) du Sud/Sud-est au Centre-ouest du Brésil

L’Amazonie est le premier producteur de bois tropical de la planète et cette exploitation constitue une grave menace pour la forêt. Chaque année, environ 10 millions d’arbres sont coupés et 70 % du bois est extrait de façon illégale et selon un mode d’exploitation non durable. Dans ce cas, pour chaque arbre haut de gamme extrait, 30 autres arbres sont abattus et, sur les 5’000 espèces d’arbres existantes, moins de 30 espèces forment les 4/5 du marché et ces espèces sont menacées.

L'acajou, espèce menacée, ne peut être commercialisée qu'avec un certificat CITES

Une exploitation raisonnée des ressources en bois représente pourtant un des moyens les plus importants de développement durable pour la région. Une partie de l’exploitation se fait déjà selon ce mode d’exploitation. Lors de l’abattage, les lianes sont retirées pour que l’arbre coupé n’entraîne pas les arbres voisins dans sa chute. Le tronc est soigneusement transporté et la perte à la scierie est réduite. La forêt reste vivante et l’assolement des lots rend possible leur exploitation tous les 30 ans. Plusieurs expériences n’utilisant que les troncs tombés naturellement ont également été réalisées.

En raison de la surveillance rigoureuse exercée par le gouvernement – la Loi de la Nature brésilienne, promulguée en 1998, est la 1ère au monde à considérer les exploitants illégaux comme criminellement responsables et la forêt est surveillée par satellite – et des exigences des consommateurs, la surface de bois certifiée est en augmentation (actuellement plus d’1 million d’hectares est certifié FSC).

Le logo FSC est à rechercher lors d'achat de bois ou de ses produits dérivés

Malgré tous ces efforts, il semble que la déforestation ne recule pas, il est donc important d’acheter uniquement du bois certifié d’exploitation durable, vendu sous le label FSC – ou du bois d’origine suisse (même si des améliorations au niveau de promotion de la biodiversité des forêts doivent encore être apportées, la loi de notre pays protège les forêts dont la surface doit rester égale).

Il existe également la possibilité de soutenir le WWF dans la création de zones protégées en offrant un certificat Amazonie (document certifiant votre soutien et Cd-rom contenant de nombreuses informations sur le sujet) disponible sur le site www.shop.wwf.ch.

 

Autres sites intéressants :

  • http://www.deforestation-amazonie.org/ (site comprend des informations sur la déforestation, ainsi qu’une pétition pour la sauvegarde de l’Amazonie)
  • www.wwf.ch/foret (site du WWF concernant la protection des forêts avec des liens vers différents thèmes)
  • www.zero-deforestation.org (site d’une association aidant les habitants de la forêt amazonienne contenant diverses informations, ainsi qu’une proposition de voyage solidaire)
  • www.bois-amazonien.org (site sur la gestion forestière durable en Amazonie brésilienne)
  • http://fr.mongabay.com/ (www.mongabay.com pour la version anglaise, sites avec de nombreux articles sur les forêts tropicales et tempérées du monde)
  • www.fsc.org (site du Forest Stewardship Council, certification des produits à base de bois)

 

Sources :

Photographies : terresacree.org, fr.wikipedia.org, animaldanger.com, mappemonde.mgm.fr, wwf.be, mondoeco.ch

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Poésie: The Tiger by William Blake


Tiger, tiger, burning bright
In the forests of the night,
What immortal hand or eye
Could frame thy fearful symmetry?

In what distant deeps or skies
Burnt the fire of thine eyes?
On what wings dare he aspire?
What the hand dare seize the fire?

And what shoulder and what art
Could twist the sinews of thy heart?
And when thy heart began to beat,
What dread hand and what dread feet?

What the hammer? what the chain?
In what furnace was thy brain?
What the anvil? What dread grasp
Dare its deadly terrors clasp?

When the stars threw down their spears,
And water’d heaven with their tears,
Did He smile His work to see?
Did He who made the lamb make thee?

Tiger, tiger, burning bright
In the forests of the night,
What immortal hand or eye
Dare frame thy fearful symmetry?

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Tigre! Tigre! feu et flamme
Dans les forêts de la nuit,
Quelle main ou quel oeil immortel,
Put façonner ta formidable symétrie?

Dans quels abîmes, quels cieux lointains
Brûla le feu de tes prunelles?
Quelle aile osa y aspirer?
Quelle main osa saisir ce feu?

Quelle épaule, quel savoir-faire
tordirent les fibres de ton coeur?
Et quand ce coeur se mit à battre,
quelle terrible main? Quels terribles pieds ?

Quel fut le marteau ? Quelle la chaîne ?
Dans quel brasier fut ton cerveau ?
Sur quelle enclume ? Et quelle terrible étreinte
Osa enclore ses mortelles terreurs ?

Quand les étoiles jetèrent leurs lances
Et baignèrent le ciel de leurs larmes,
A-t-il souri à la vue de son oeuvre ?
Celui qui fit l’Agneau, est-ce lui qui te fit ?

Tigre ! Tigre ! feu et flamme
Dans les forêts de la nuit,
Quelle main, quel oeil immortel
Osèrent façonner ta formidable symétrie ?

 

Source de l’image: http://funweb.epfl.ch/sites/fichiers/2010-12-vaud/icintf104/les%20race%20de%20tigre.html

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